Un dogue allemand : pourquoi

Notre dogue allemand, cet énorme chien …

Pourquoi choisir un dogue allemand ? J’ai envie de commencer cet article par une question que m’a posé un passant lambda quand je promenais Urielle :  « Vous avez vraiment choisi ce chien ? ».  C’est une question qui, sur le moment, m’a paru tellement incongrue et en mon for intérieur, j’ai pensé : « mais c’est quoi ce connard, pour qui il se prend ? ».

Et finalement, quelques mois plus tard, alors que je constate que les dogues allemands sont rares et leur caractère méconnu, je me dis que sa remarque n’était pas si bizarre que cela !

Je suis tombée amoureuse de cette race il y a une vingtaine d’années au détours d’une visite dans un refuge. Je n’avais pas décidé d’adopter un chien et je ne sais pas ce que je suis allée faire ce dimance-là à Veeweyde, Bruxelles.

Il y a tant de chiens dans ces refuges qui méritent qu’on s’intéressent à eux. J’habitais, à l’époque, une petite maison avec jardin, à Anderlecht. Au hasard des allées et cages qui défilaient dans ma découverte du refuge, je me suis arrêtée devant un énorme chien gris, bleu avec les yeux les plus tristes du monde !

Elle s’appelait Morgane (Mo), elle avait un an et demi.  Je n’ai pas connu son histoire mais je savais, en la regardant, que ce serait mon chien, sans rien savoir de la race.  Elle se laissait mourir après 3 semaines de refuge et quand on apprend à les connaître, on comprend pourquoi. On a vécu 10 ans d’amour ! Et je ne savais pas, voire je n’imaginais même pas,  qu’un jour, je revivrais autant d’amour et de bonheur !   J »ai adopté d’autres chiens, entretemps, tous chez Veeweyde. Ils ont tous été de bons chiens mais il me restait, dans un petit coin de ma tête le souvenir de Morgane. 

Un petit hommage à Oscar

Ensuite, j’ai rencontré Pierre, qui n’était pas du tout « chien » mais plutôt « chat ». Voyant ma tristesse du fait de ne plus avoir un compagnon canin, il m’a dit ok pour un medium modèle. Et, Oscar, petit bouledogue français, issu d’une animalerie de la Batte à Liège, est arrivé dans nos vies. 

Ce petit chien, immigré d’un pays de l’Est, arrivé on ne sait comment et dans quelles circonstances, n’a jamais été heureux ! Il n’était pas sevré, avait eu une santé fragile et est mort à 4 ans! Donc, de grâce, bannissez les animaleries ! On ne sait pas d’où viennent les chiens et dans quelles circonstances ils arrivent chez nous ! Et finalement tout le monde est malheureux !

Et quelques années plus tard …

Je n’ai jamais abandonné l’idée, quelque soit l’endroit où je vivrais.  Figurez-vous que j’ai eu l’opportunité de revenir sur le sujet grâce au film trop triste « Hatchi« . Je suis allée voir l’histoire de ce chien extraordinaire sur Internet. De fil en aiguilles, j’en suis arrivée sur le caractère du dogue allemand (qui n’a jamais quitté mon esprit).  Je crois que mon mari s’attendait à ce que je revienne un jour sur ce point.  On va dire que je n’étais plus disposée à vivre sans MON chien ! J’ai fait un peu de forcing (mais pas trop) !

 J’étais décidée à le faire fléchir et je lui ai envoyé tous les liens vers les sites qui parlaient de dogues allemands et vantaient leur caractère. Quelques jours plus tard, quelle ne fut pas ma surprise quand il m’a dit : OK !

Le COVID était passé par là depuis, le télétravail aussi et nous pouvions assurer à notre chien une présence optimale.

Restait à trouver notre bébé ! En Belgique, cela n’apparaissait pas comme une évidence ! Peu d’élevage et en tous cas, sur leur site, peu de portées qui se présentaient ! Nous avons donc, cherché en France et avons trouvé notre futur bébé à l’élevage des Terres de Romandor, en Haute Normandie! Treize bébés nés fin février. On savait qu’on voulait une femelle.  Et nous l’avons choisie presque sur photo en la voyant sur place une fois.  C’était la plus fluette ! On voit ce qu’elle est déjà devenue.

Bébé est née le 25 février et nous la récupérons le 10 mai après des semaines d’impatience, même en vacances.

Mon rêve est réalisé ! Bébé est à la maison et elle a 2 mois et demi !

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